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Infolettre 88 – 27 avril 2018 : Baies de ginseng et glycémie • Betterave, sport et cerveau • Thé et santé osseuse

Infolettre 88 – 27 avril 2018 : Baies de ginseng et glycémie • Betterave, sport et cerveau • Thé et santé osseuse

Infolettre 88 – 27 avril 2018 : Baies de ginseng et glycémie • Betterave, sport et cerveau • Thé et santé osseuse

  • Baies de ginseng et glycémie

    Selon une nouvelle étude, la consommation d’un extrait de baies de ginseng améliorerait le métabolisme du glucose, plus particulièrement chez des sujets présentant une glycémie à jeun supérieure ou égale à 110 mg/dL.

    Le ginseng entre dans la pharmacopée française au xixe siècle sous le nom de Panax ginseng C.A. Meyer. Panax vient du mot grec panakeia qui signifie « panacée ». À la fin du xixe siècle, quelques fermiers du Wisconsin réussissent à le cultiver.

    Vers 1920, des chercheurs, en Russie, en Corée et au Japon, commencent à s’intéresser au ginseng et l’étudient scientifiquement. Mais c’est seulement depuis ces trente ou quarante dernières années qu’il a vraiment retenu l’attention des chercheurs occidentaux.

    Le ginseng, ou Panax ginseng C.A. Meyer, est une plante herbacée que l’on cultive au Canada, aux États-Unis, au Japon et en Chine. C’est principalement dans certaines régions de Corée et de Mandchourie qu’elle se développe vraiment de façon optimale.

    Les propriétés hypoglycémiantes du ginseng ont été démontrées dans des études in vitro, sur animaux et dans des essais cliniques. La racine et les baies du ginseng possèdent ces propriétés hypoglycémiantes. Un essai a cependant montré que celles des baies seraient plus efficaces que celles de la racine. Les baies contiennent, en effet, davantage de ginsénosides, les principes actifs du ginseng, que la racine. Cependant, l’effet hypoglycémiant des baies, n’avaient pas encore été testé chez l’homme.

    Un essai clinique[1] a donc été défini pour évaluer l’innocuité et l’efficacité d’un extrait de baies de ginseng. Soixante-douze sujets avec une glycémie à jeun comprise entre 100 et 140 mg/dL ont été enrôlés dans cet essai randomisé, en double aveugle et contrôlé contre placebo, d’une durée de 12 semaines. Ils ont reçu quotidiennement 500 mg d’extrait standardisé à 19,99 % de ginsénosides de baies de ginseng ou un placebo.

    Les résultats montrent que la supplémentation avec l’extrait de baies de ginseng a diminué de 3,7 % la glycémie à jeun et la glycémie postprandiale de 10,7 %, chez les sujets présentant au début de l’étude une glycémie à jeun supérieure ou égale à 110 mg/dL. La supplémentation n’a généré aucune préoccupation de sécurité. D’autres études doivent cependant être réalisées sur des sujets avec une glycémie plus élevée pour confirmer qu’une supplémentation avec un extrait de baies de ginseng peut améliorer le métabolisme du glucose.

    [1] Choi HS et al., Efficacy and safety of Panax ginseng berry extract on glycemic control : a 12-wk randomized, double-blind, and placebo-controlled clinical trial. Journal of Ginseng Research (2017), http://dx.doi.org/10.1016/j.jgr.2017.01.003.
  • Betterave, sport et cerveau

    Chez des personnes âgées, combiner la consommation de jus de betterave à la pratique d’exercice physique renforcerait certaines régions de leur cerveau.

    La betterave est particulièrement riche en nitrates naturels (N03). Les nitrates sont convertis en nitrites dans la bouche par les bactéries. Ils sont ensuite transformés en oxyde nitrique (NO) par l’acidité gastrique. Cette transformation est encore plus efficace lorsqu’elle se fait en présence de vitamine C et de polyphénols. La betterave contient également ces deux éléments.

    L’oxyde nitrique favorise la vasodilatation intestinale et permet ainsi un meilleur débit sanguin intestinal. Il conduit également à une dilatation des vaisseaux sanguins et, par suite, à une baisse de la pression sanguine. L’effet vasodilatateur de l’oxyde nitrique est augmenté par l’effort.

    Par ailleurs, les nitrates peuvent améliorer les performances sportives en dilatant les vaisseaux musculaires et en augmentant ainsi l’efficacité musculaire. Quelques études ont montré que boire du jus de betterave, riche en nitrates, aurait des effets bénéfiques sur les performances sportives en diminuant la consommation d’oxygène par le cœur lors d’efforts continus, réduisant ainsi la fatigue musculaire et augmentant par suite l’endurance du sportif.

    L’oxyde nitrique est une molécule qui va dans les régions de l’organisme qui ont besoin d’oxygène et le cerveau en est un puissant consommateur.

    Par ailleurs, un certain nombre d’études a montré que l’exercice physique a des effets bénéfiques sur le cerveau. Lorsque l’on pratique de l’exercice physique, le cortex somato moteur qui traite les informations provenant des muscles et commande la motricité des muscles squelettique, trie les informations provenant du corps. L’exercice physique devrait renforcer le cortex somato moteur.

    Une étude[1] a, pour la première fois, testé l’effet combiné de l’exercice physique et de la consommation de jus de betterave sur les réseaux de fonctionnement du cerveau dans le cortex moteur, la région du cerveau qui contrôle et planifie l’ensemble des mouvements volontaires du corps humain, et sur les connections secondaires entre le cortex moteur et le cortex insulaire qui soutiennent la mobilité.

    Elle a inclus 26 hommes et femmes âgés de 55 ans et plus qui ne pratiquaient pas d’exercice physique, avaient une pression artérielle élevée et prenaient plus de deux médicaments pour soigner leur hypertension. Ils ont bu trois fois par semaine pendant 6 semaines, une heure avant une marche d’intensité modérée de 50 minutes sur un tapis de course. La moitié des participants a reçu la boisson à base de jus de betterave contenant 560 mg de nitrate, les autres ont eu un placebo.

    Les résultats suggèrent que les fonctions motrices ont été significativement renforcées dans le groupe pratiquant l’exercice et prenant le jus de betterave. De plus, des différences dans les connections de second ordre entre le cortex somato moteur et le cortex insulaire étaient également significatives. Le groupe ayant associé exercice physique et jus de betterave montrait un plus faible nombre de connections que le groupe placebo. Associer la consommation de jus de betterave à la pratique d’exercice physique délivre davantage d’oxygène au cerveau et crée un excellent environnement pour renforcer le cortex somato moteur.

    Ces résultats montrent le potentiel de l’exercice physique associé à la consommation de jus de betterave à augmenter la neuroplasticité.

    [1] Petrie M et al. Beet root juice : an ergogenic aid or exercise and aging brain. J erontol A Biol Sci Med Sci 2016 Nov 9. Doi : 10.1093/gerona/glw219.
  • Thé et santé osseuse

    La consommation de thé serait associée à une augmentation de la densité minérale osseuse.

    L’ostéoporose est un trouble dégénératif du squelette qui se traduit par une diminution de la masse osseuse ou ostéopénie et par une détérioration micro-architectural du tissu osseux qui compromet la solidité des os et augmente le risque de fracture.

    Le processus de renouvellement osseux implique la résorption osseuse par les ostéoclastes et la formation osseuse par les ostéoblastes. L’apparition de l’ostéoporose est la conséquence d’une trop forte activité des ostéoclastes associée à une activité insuffisante des ostéoblastes.

    Le stress oxydant semble lourdement impliqué dans le déséquilibre qui se produit. Il agit en induisant l’apoptose des ostéoblastes et des ostéocytes, diminuant ainsi leur nombre avec pour conséquence une réduction du taux de formation osseuse. De surcroit, le stress oxydant semble renforcer la différentiation et l’activité des ostéoclastes.

    Une forte corrélation a été établie entre le stress oxydant et la perte osseuse qui se produit au cours du développement de l’ostéoporose. Le réduire par des mécanismes antioxydants pourrait donc représenter un moyen d’atténuer ou de supprimer la perte osseuse liée à l’ostéoporose.

    Le thé noir contient des polyphénols, de puissants antioxydants appelés théaflavines, dont certaines ont montré leur capacité à inhiber la différentiation et la formation des ostéoclastes. Le thé noir exercerait sur les os un effet anti-inflammatoire.

    Cependant les études sont beaucoup plus nombreuses à montrer un impact positif du thé vert sur la santé osseuse. Cet impact positif serait dû à la présence dans le thé vert de polyphénols spécifiques, des catéchines incluant notamment l’épigallocatéchine gallate ou l’épicatéchine. Les catéchines inhiberaient la résorption osseuse via différents processus.

    Des chercheurs[1] chinois ont rassemblé les données provenant de 16 études dans une méta-analyse. Cinq de ces études portaient sur la consommation de thé et la densité minérale osseuse et montrent une augmentation de cette dernière lorsque la consommation de thé est accrue.

    Par contre, neuf autres études ne constatent aucune association entre la consommation de thé et le risque de fracture.

    Les chercheurs concluent de cette méta-analyse qu’elle démontre que la consommation de thé pourrait augmenter la densité minérale osseuse mais que d’autres travaux scientifiques doivent être réalisés pour vérifier s’il existe ou non un lien entre cette consommation et le risque de fractures.

    [1] Guo M et al., Tea consumption may decrease the risk of osteoporosis : An update meta-analysis of observational studies. Nutritional Research. 2017 June ; 42 : 1-10.
11 mai 2018
  Infolettre archives  cognition, diabète, Luétine, nigelle, zéaxanthine

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