La vitamine C est un nutriment essentiel que l’homme est incapable de synthétiser et qui doit donc lui être apporté par l’alimentation et/ou la supplémentation. De sévères déficiences en vitamine C peuvent avoir pour résultat un scorbut, une maladie potentiellement mortelle. Celle-ci est caractérisée par des structures en collagènes affaiblies avec pour conséquences une cicatrisation des blessures difficiles et une immunité perturbée. Des personnes touchées par le scorbut sont extrêmement vulnérables à des infections potentiellement mortelles comme la pneumonie. Par ailleurs, les infections peuvent avoir un impact significatif sur les niveaux de vitamine C en raison d’une augmentation de l’inflammation et des besoins métaboliques.
Une alimentation qui fournit 100 à 200 mg de vitamine C par jour devrait suffire à saturer les concentrations plasmatiques d’un individu en bonne santé et couvrir les besoins nécessaires à la réduction du risque de maladie chronique. En raison de la faible capacité de stockage des vitamines hydrosolubles de l’organisme, une consommation adaptée et régulière est nécessaire pour prévenir une hypovitaminose C.
La vitamine C est un antioxydant et le cofacteur de toute une série d’enzymes. Elle contribue au système de défense immunitaire en soutenant tout un éventail de fonctions cellulaires du système de l’immunité innée et adaptative. La vitamine C soutient la fonction barrière épithéliale contre les éléments pathogènes et favorise l’activité neutralisatrice des oxydants de la peau, apportant probablement ainsi une protection contre le stress oxydatif environnemental.
Une supplémentation en vitamine C semble capable de prévenir et de traiter les infections respiratoires et systémiques. La prophylaxie des infections demande un apport en vitamine C qui fournisse au moins des niveaux plasmatiques adaptés, si ce n’est saturés, (100 à 200 mg par jour) qui optimisent ses niveaux dans les cellules et les tissus. Par contre, le traitement d’une infection installée nécessite des doses significativement plus élevées de vitamine C, de l’ordre du gramme, pour compenser la demande métabolique et la réponse inflammatoire accrues[1].
Brigitte Karleskind, rédactrice en chef
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