Infolettre 195 – 16 mai: Flavonoïdes et maladie d’Alzheimer • Ail et NAFLD • Fruits, légumes et hypertension FlavonoïdesDes données de plus en plus nombreuses suggèrent que le régime méditerranéen, un type d’alimentation qui fait la part belle aux fruits et légumes riches en flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit..., pourrait réduire le risque de déclin cognitif, de maladie d’Alzheimer et de démence associée. Les flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... sont des pigments présents en abondance dans les fruits et légumes. Selon leur structure chimique, ils sont répartis en sept classes principales incluant les flavanes-3-ols, les flavanols, les anthocyanines, les flavones, les flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... polymères et les isoflavones. Les baies et le vin rouge riches en anthocyanines, les agrumes et jus d’agrumes riches en flavanols, le thé et le chocolat noir riches en flavanes- 3-ols, le persil et le céleri riches en flavones, les oignons et les pommes riches en flavonols et le soja riche en isoflavones comptent parmi les sources les plus courantes de flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit.... Une étude a examiné la relation entre le risque de maladie d’Alzheimer et de démences associées et une consommation de longue durée de flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... ainsi que de six classes d’entre eux retrouvées couramment dans l’alimentation occidentale. Les chercheurs ont utilisé les données provenant de la Framingham Offspring Heart Study, une étude de cohorte de longue durée, définie pour explorer les facteurs de risque de maladie cardiovasculaire chez les résidents de la ville de Framingham, dans le Massachussetts. Cette cohorte comportait 5 209 hommes et femmes entrée dans l’étude en 1970. Environ tous les quatre ans, la cohorte était soumise à un examen physique, à une série de questionnaires, d’examens de laboratoire et de tests cardiovasculaires. La consommation de flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... a été évaluée à partir de questionnaires alimentaires. Les résultats des analyses indiquent qu’une alimentation riche en flavanols, en anthocyanines et en flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... polymères est associée à un plus faible risque de développer une démence associée à la maladie d’Alzheimer. Le même type d’association a été observé entre la maladie d’Alzheimer et la consommation de flavonols et d’anthocyanines mais pas avec les flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... polymères. ShishtarE et al., Long-term dietary flavonoid intake and risk of Alzheimer disease and related dementias in the Framingham offspring cohort. Am J Clin Nutr 2020 ; 00 : 1-11. 0 PartagesPartagezTweetezPartagez AilLa maladie du foie gras non alcoolique est parmi les maladies chroniques du foie les plus fréquentes en Occident et est en constante progression. C’est une maladie inflammatoire et fibrosante qui présente un risque faible mais certain d’évolution fibreuse vers la cirrhose et le carcinome hépatique. Elle témoigne aussi de l’existence d’un risque métabolique général lié principalement à la présence d’une résistance à l’insuline et à la leptine. La maladie du foie gras non alcoolique se traduit par une accumulation de graisse dans les cellules du foie, les hépatocytes, qui se combine avec un stress oxydantLe stress oxydant apparait lorsque l’organisme est soumis à tellement d’attaques par des radica... et d’autres lésions hépatiques. Des modifications du style de vie et, plus spécifiquement, des modifications alimentaires sont généralement recommandées pour prévenir le risque de la maladie et pour en atténuer la sévérité une fois qu’elle est présente. L’ail est riche en principes actifs antioxydantsUn antioxydant est une substance qui s’oppose à l’action délétère des radicaux libres et pro... incluant des composés organosoufrés et des flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... capables de piéger les radicaux libresUn radical libre est un atome ou une molécule qui possède un électron célibataire parce qu’il .... Il contient également du sélénium, indispensable à la glutathion peroxydaseLa glutathion peroxydase est une enzyme clé du système de défense antioxydant de l’organisme., une enzyme antioxydante. On a récemment suggéré que l’ail pourrait avoir des effets bénéfiques sur le foie gras et les enzymes hépatiques. Une étude a été conçue dans l’objectif d’évaluer les effets d’une supplémentation avec de la poudre d’ail chez des personnes présentant un NAFLD. Quatre-vingt-dix personnes ont été enrôlées dans cet essai clinique randomisé, contrôlée et en double-aveugle. Après avoir été réparties de façon aléatoire en deux groupes, elles ont reçu quotidiennement pendant 12 semaines 1 600 mg de poudre d’ail ou un placebo. Les résultats montrent que, chez les personnes ayant consommé la poudre d’ail, la stéatose hépatique a été réduite de façon significative. De plus, les concentrations sériques des enzymes hépatiques alanine transaminase, aspartate transaminase et gamma-glutamyl transférase ainsi que le cholestérol total et le cholestérol-LDL ont été abaissés. Sangouni AA, et al., Effect of garlic powder on hepatic steatosis, liver enzymes and lipid profile in patients with non-alcoholic fatty liver disease : a double-blind randomized controlled clinical trial. The British Journal of Clinical Nutrition, 2020, DOI/ 10.1017/S0007114520001403. Fruits, Une consommation élevée de fruits et légumes a été associée à une réduction de la pression sanguine ainsi que du risque de maladies cardiovasculaires incluant les maladies coronariennes. Un certain nombre d’études d’intervention ont montré qu’une augmentation de la consommation quotidienne de fruits et légumes diminuait de façon significative la pression sanguine. Mais d’autres n’ont pas observé de résultats bénéfiques. Ces différences de résultats peuvent s’expliquer par la variation des types de fruits et légumes consommés. Une étude a été définie dans l’objectif de déterminer la relation entre des portions quotidiennes de fruits et légumes, considérés globalement ou par sous-types spécifiques (agrumes, autres fruits, jus de fruits, légumes cuits et légumes crus), et la pression sanguine chez des hommes âgés de 50 à 59 ans vivant en France ou en Irlande du nord. L’analyse des chercheurs a porté sur les données de 10 660 hommes. La pression sanguine des participants a été mesurée et la consommation de fruits et légumes évaluée à travers un questionnaire de fréquence d’aliments. Les résultats indiquent que les pressions sanguines diastolique et systolique sont significativement inversement associées à la consommation globale de fruits, de légumes et de jus de fruits. Cependant, lorsque ces résultats ont été examinés en considérant les différents types de fruits et légumes consommés, seuls les fruits autres que les agrumes et les légumes crus avaient un effet réducteur sur les pressions sanguines systolique et diastolique. Une augmentation de la consommation d’agrumes, de jus de fruits ou de légumes cuits n’avait donc aucune incidence sur les pressions diastolique et systolique ni sur le risque d’hypertension. D’autres études d’intervention devront évaluer les effets dose-réponse de fruits et légumes sur la pression sanguine en tenant compte des possibles effets de différents facteurs comme le stockage, la transformation et la cuisson qui peuvent impacter le contenu nutritionnel. Elsahoryi NA et al., Association between overall fruit and vegetable intake, and fruit and vegetable sub-types and blood pressure. The PRIME study (Prospective epidemiological study of myocardial infarction). The British Journal of Nutrition, 2020, DOI : 10.1017/S0007114520001518. 0 PartagesPartagezTweetezPartagez 22 mai 2020