Oméga-3 et ménopause Un statut élevé en acides gras oméga-3 serait bénéfique pour les femmes ménopausées. Les acides gras oméga-3 constituent une famille d’acides gras essentiels. Elle comprend des acides gras indispensables que notre organisme est incapable de produire et d’autres qu’il est capable de fabriquer à partir d’un précurseur, à condition qu’il soit apporté par l’alimentation. Les oméga-3 sont tous nécessaires au développement et au bon fonctionnement du corps. L’analyse détaillée de l’apport en acides gras essentiels oméga-3 rapportée dans la seconde étude individuelle nationale des consommations alimentaires (INCA2) montre que l’apport moyen en acides gras oméga-3 est pratiquement deux fois inférieur aux apports nutritionnels conseillés pour la population française. Ils sont de 137 mg pour le DHA contre 250 mg recommandés et de 102 mg pour l’EPA contre également 250 mg recommandés. Des chercheurs[1] ont suivi plus de 6 500 femmes âgées de 65 à 80 ans sur une période de 15 ans pour évaluer le lien existant entre le statut en acides gras oméga-3 (en mesurant le niveau d’EPA et de DHA dans les globules rouges) et le taux de mortalité, toutes causes confondues. Au bout d’environ 15 ans, 1851 de ces femmes étaient décédées. Leur niveau d’acides gras oméga-3 au début de l’étude était plus faible que celui des femmes toujours en vie. Les femmes présentant le statut en oméga-3 le plus élevé avait 20 % moins de risque de mortalité que celles en ayant le plus faible. Ces résultats viennent conforter les données suggérant que les acides gras oméga-3 ont des effets bénéfiques pour la santé. [1] Harris WS et al., red blood cell polyunsaturated fatty acids and mortality in the women’s health initiative memory study. Journal of clinical lipidology. Published online ahead of print. Doi : 10.1016/j.jacl.2016.12.013 0 PartagesPartagezTweetezPartagez 17 mars 2017