Mangues et intestin et intestin Ajouter des mangues à leur alimentation pourrait avoir des effets bénéfiques, en complément de leur traitement conventionnel, pour des personnes souffrant de maladies inflammatoires de l’intestin. Ajouter des mangues à leur alimentation pourrait avoir des effets bénéfiques, en complément de leur traitement conventionnel, pour des personnes souffrant de maladies inflammatoires de l’intestin. Les maladies inflammatoires de l’intestin sont caractérisées par la présence d’une inflammation chronique de zones de la paroi intestinale ainsi que par une dysbiose du microbiote intestinal. Des travaux ont montré que des polyphénolsC’est une famille de molécules fortement antioxydantes que l’on trouve en abondance dans les v... présents dans la mangue (Mangifera indica L.) comme les gallotannins et l’acide gallique atténueraient l’inflammation intestinale et moduleraient la composition du microbiote intestinal. Les gallotannins sont de grandes molécules que certaines bactéries intestinales sont capables de scinder en petites molécules bioactives absorbables. Des chercheurs ont voulu vérifier l’hypothèse que les polyphénolsC’est une famille de molécules fortement antioxydantes que l’on trouve en abondance dans les v... de la mangue possédaient des propriétés anti-inflammatoires et modulatrices du microbiome. Ils voulaient vérifier si, administrés en complément d’un traitement conventionnel, ils réduiraient les biomarqueurs de l’inflammation et moduleraient le microbiome intestinal de patients présentant une maladie inflammatoire de l’intestin légère à modérée. Ils ont enrôlé dix personnes dans une étude pilote. Les participants ont reçu quotidiennement une dose de 200 à 400 mg de pulpe de mangue pendant 8 semaines. Les résultats indiquent que la consommation de pulpe de mangue a été associée à une amélioration significative du SCCAI (l’index simple d’activité clinique de la colite). Ils montrent également une diminution des cytokines pro-inflammatoires plasmatiques (IL-8, GRO, GM-CSF) tous étant des facteurs liés à l’inflammation induite par les neutrophiles. La consommation de mangue a également altéré de façon positive la composition du microbiote intestinal. Elle a, en effet, augmenté de façon significative l’abondance de Lactobacillus spp., Lactobacillus plantarum, Lactobacillus reuteri et Lactobacillus lactis. Cette augmentation s’est accompagnée d’un accroissement de la production fécale d’acide butyrique. Or, l’acide butyrique favorise, dans le colon, le maintien de la barrière mucosale, corrigeant ainsi sa perméabilité. Ces résultats prometteurs demandent à être confirmés sur un plus vaste échantillon de personnes et dans le cadre d’une étude contrôlée contre placebo. Précisons que cette étude a été sponsorisé par un organisme américain, le National mango board, dont la mission est d’augmenter aux Etats-Unis la consommation de mangues fraîches. Hyemee K et al., Mango (Mangifera indica L.) polyphenols reduce IL-8, GRP, and GM-SCF plasma levels and increase Lactobacillus species in inflammatory bowel disease. Nutrition research 2020 Jan 10. 0 PartagesPartagezTweetezPartagez 6 février 2020