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Infolettre 34 – 14 avril: Thé et santé osseuse • Acide folique et acide urique • Avocat et syndrome métabolique

Infolettre 34 – 14 avril: Thé et santé osseuse • Acide folique et acide urique • Avocat et syndrome métabolique

Infolettre 34 – 14 avril: Thé et santé osseuse • Acide folique et acide urique • Avocat et syndrome métabolique

  • Thé et santé osseuse

    La consommation de thé serait associée à une augmentation de la densité minérale osseuse.

    L’ostéoporose est un trouble dégénératif du squelette qui se traduit par une diminution de la masse osseuse ou ostéopénie et par une détérioration micro-architectural du tissu osseux qui compromet la solidité des os et augmente le risque de fracture.

    Le processus de renouvellement osseux implique la résorption osseuse par les ostéoclastes et la formation osseuse par les ostéoblastes. L’apparition de l’ostéoporose est la conséquence d’une trop forte activité des ostéoclastes associée à une activité insuffisante des ostéoblastes.

    Le stress oxydant semble lourdement impliqué dans le déséquilibre qui se produit. Il agit en induisant l’apoptose des ostéoblastes et des ostéocytes, diminuant ainsi leur nombre avec pour conséquence une réduction du taux de formation osseuse. De surcroit, le stress oxydant semble renforcer la différentiation et l’activité des ostéoclastes.

    Une forte corrélation a été établie entre le stress oxydant et la perte osseuse qui se produit au cours du développement de l’ostéoporose. Le réduire par des mécanismes antioxydants pourrait donc représenter un moyen d’atténuer ou de supprimer la perte osseuse liée à l’ostéoporose.

    Le thé noir contient des polyphénols, de puissants antioxydants appelés théaflavines, dont certaines ont montré leur capacité à inhiber la différentiation et la formation des ostéoclastes. Le thé noir exercerait sur les os un effet anti-inflammatoire.

    Cependant les études sont beaucoup plus nombreuses à montrer un impact positif du thé vert sur la santé osseuse. Cet impact positif serait dû à la présence dans le thé vert de polyphénols spécifiques, des catéchines incluant notamment l’épigallocatéchine gallate ou l’épicatéchine. Les catéchines inhiberaient la résorption osseuse via différents processus.

    Des chercheurs[1] chinois ont rassemblé les données provenant de 16 études dans une méta-analyse. Cinq de ces études portaient sur la consommation de thé et la densité minérale osseuse et montrent une augmentation de cette dernière lorsque la consommation de thé est accrue.

    Par contre, neuf autres études ne constatent aucune association entre la consommation de thé et le risque de fracture.

    Les chercheurs concluent de cette méta-analyse qu’elle démontre que la consommation de thé pourrait augmenter la densité minérale osseuse mais que d’autres travaux scientifiques doivent être réalisés pour vérifier s’il existe ou non un lien entre cette consommation et le risque de fractures.

    [1] Guo M et al., Tea consumption may decrease the risk of osteoporosis : An update meta-analysis of observational studies. Nutritional Research. 2017 June ; 42 : 1-10.
  • Acide folique et acide urique

    Chez des personnes souffrant d’hypertension, la prise d’acide folique, une forme synthétique de folate, réduirait le taux d’acide urique.

    L’hyper-uricémie ou niveau élevé d’acide urique sérique est un trouble métabolique qui, depuis quelques années, devient de plus en plus fréquent. Un niveau élevé d’acide urique est considéré depuis longtemps comme le facteur de risque de goutte le plus important en raison de sa capacité à constituer des dépôts de cristaux d’urate.  De plus, des données de plus en plus nombreuses suggèrent qu’un niveau élevé d’acide urique est associé aux risque d’hypertension et de diabète de type II ainsi qu’à celui  de maladie rénale chronique, de maladie cardiovasculaire ou d’accident vasculaire cérébral.

    Le traitement sur le long terme de l’hyper-uricémie par des médicaments abaissant l’urate, comme l’allopurinol, n’est pas sans effets secondaires ni sans risques.

    La xanthine oxydoréductase est une enzyme qui intervient dans la dernière étape de la production intracellulaire d’acide urique. Des inhibiteurs de cette enzyme font partie du traitement de la goutte. On a montré que l’acide folique et ses dérivés sont de puissants inhibiteurs de la xanthine oxydoréductase. Une petite étude de cas témoins a montré une réduction de 70 % du risque de goutte chez des personnes consommant chaque jour plus de 51,5 microgrammes de folates provenant de l’alimentation.

    Une étude[1], l’essai chinois de prévention primaire de l’accident vasculaire cérébral (CSPPT pour China stroke primary prevention trial), a porté sur un total de 15 364 sujets hypertendus, âgés de 45 à 75 ans qui n’avaient pas d’historique de maladie cardiovasculaire. Dans cet essai en double aveugle, randomisé et contrôlé contre placebo, les sujets ont reçu quotidiennement un traitement avec de l’acide folique (0,8 mg) et de l’énalapril, un médicament hypotenseur, ou de l’énalapril seul. Les sujets ont été suivis en moyenne pendant 4,5 ans.

    Les résultats montrent que, par rapport à la prise du seul énalapril, l’acide folique associé à ce dernier a réduit de façon significative l’élévation de la concentration en acide urique chez les sujets hypertendus. Si ces résultats étaient validés, une consommation élevée de folates ou d’acide folique pourrait être considérée comme une recommandation nutritionnelle complémentaire dans la prévention et le traitement de l’hyper-uricémie, en particuliers chez des personnes hypertendues avec une hyper-uricémie dépourvue de symptômes apparents.

    [1] Qin Xianhui et al., Folic acid therapy reduces serum uric acid in hypertensive patients : A substudy of the China stroke primary prevention trial (CSPPT). Am J Clin Nutr 2017 ; 105 : 882-9.
  • Avocat et syndrome métabolique

    Un certain nombre d’études suggèrent que la consommation quotidienne d’avocat pourrait avoir des effets bénéfiques sur différentes composantes du syndrome métabolique.

    Le syndrome métabolique constitue une entité clinique extrêmement hétérogène caractérisée par la présence de changements multiples notamment dans le surpoids, l’insulino-résistance, l’hypertension et un profil lipidique perturbé. Il est associé à une augmentation du risque de développer une maladie cardio-vasculaire.

    L’avocat a une composition nutritionnelle particulièrement riche et diversifiée. On peut classer les principaux composants actifs en caroténoïdes, acides gras, minéraux, composés phénoliques et poly-phénoliques, phytostérols et phytostanols, protéines, sucres à 7 carbones et vitamines.

    Les différentes études in vitro, in vivo et cliniques réalisées aux quatre coins du monde et portant sur le rôle potentiel des différentes parties de l’avocat sur les symptômes du syndrome métabolique fait l’objet d’une revue systématique[1]. Elle a révisé et inclus 129 articles scientifiques et indique que concernant notamment :

    • La glycémie Des études in vitro, des expérimentations in vivo et études cliniques montrent des effets antidiabétiques de l’avocat qu’il exerce en régulant l’absorption du glucose dans le foie et en réduisant la tolérance au glucose et l’insulino-résistance.
    • Le profil lipidique Un certain nombre de données indiquent que l’avocat et certains de ses constituants pharmacologiquement actifs possèdent des propriétés capables de s’opposer à l’hyperlipidémie. Quelques études cliniques mettent en valeur le fait que la consommation d’avocat améliorerait le profil lipidique.
    • Le surpoids et l’obésité Quelques études laissent penser que la consommation d’avocat pourrait aider à réduire le poids et la masse grasse corporels tout en améliorant le profil lipidique.

    Si les différentes études révisées dans cette revue suggèrent que la consommation régulière d’avocat peut avoir des effets bénéfiques sur différentes composantes du syndrome métabolique, c’est sur l’amélioration du profil lipidique qu’elle semble le plus efficace.

    [1] Tabeshpour J et al. Effects of avocado (Persea americana) on metabolic syndrome : A comprehensive systemic review. Phytotherapy research 2017 April 10. DOI : 10.1002/ptr.5805.
14 avril 2017
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