Vitamine D et asthme La prise de vitamine D, en complément d’un traitement classique, pourrait réduire de moitié le risque de crises d’asthme nécessitant une hospitalisation. L’asthme est une maladie causée par une inflammation chronique des voies respiratoires. L’inflammation des bronches et des poumons est pratiquement permanente, même dans les formes légères. Il est caractérisé par une hyperactivité bronchique et un syndrome obstructif. L’objectif du traitement est de contrôler ou de réduire la sévérité des exacerbations. Lors d’une exacerbation, un ou plusieurs signes de la crise d’asthme ne disparaissent pas malgré la prise du traitement de secours et du traitement de fond. Les signes s’aggravent progressivement et deviennent quasi continus. Une étude[1], financée par l’Institut national américain de recherche sur la santé a collecté et analysé les données individuelles de 955 participants à sept essais cliniques randomisés et contrôlés contre placebo qui testaient l’usage de suppléments de vitamine D. Dans l’ensemble, les chercheurs ont observé que la supplémentation en vitamine D entrainait Une réduction de 30 % du taux de crises d’asthme requérant un traitement avec des stéroïdes en comprimés ou en injections. Une diminution de 50 % du risque d’avoir au moins une crise d’asthme nécessitant un passage aux services d’urgence ou une hospitalisation. Pour le professeur Adrian Martineau : « Ces résultats viennent renforcer les preuves de plus en plus nombreuses suggérant que la vitamine D peut renforcer aussi bien le système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries... que la santé osseuse. Près de trois personnes meurent chaque jour au Royaume Uni d’une crise d’asthme. La vitamine D est sans danger et relativement peu dispendieuse et une supplémentation pourrait représenter une solution économique de réduire ce problème. » [1] Jolliffe DA at al., Vitamin D supplementation to prevent asthma exacerbation : a systematic review and meta-analysis of individual participant data. The Lancet Respiratory medicine. 2017, October 3. Doi : 10.1016/S2213-2600(17)303466- ; 0 PartagesPartagezTweetezPartagez 6 octobre 2017