Thé et troubles cognitifs La consommation de thé réduirait l’incidence des troubles cognitifs. Trois milliards de tasses de thé sont actuellement consommées chaque jour de par le monde par des millions de gens. La classification du thé la plus fiable sur le plan biologique et de la santé s’appuie sur le degré de fermentation et d’oxydation des polyphénolsC’est une famille de molécules fortement antioxydantes que l’on trouve en abondance dans les v... dans les feuilles fraîches du thé. Parmi les six types de thé déterminés les trois principaux sont le thé noir (complètement fermenté), le thé oolong (semi-fermenté) et le thé vert (non fermenté). Le thé noir représente plus de 70 % de la production mondiale. Au cours du processus de fermentation, deux groupes de polyphénolsC’est une famille de molécules fortement antioxydantes que l’on trouve en abondance dans les v... se forment : des théaflavines et des théarubigines. Le contenu en polyphénolsC’est une famille de molécules fortement antioxydantes que l’on trouve en abondance dans les v... est différent selon les thés en raison des différents degrés de fermentation au cours de leur production ainsi que de leur origine. En plus des polyphénolsC’est une famille de molécules fortement antioxydantes que l’on trouve en abondance dans les v..., les thés contiennent de la théanine, de la caféine et d’autres composés chimiques. Au cours de ces dernières décennies, des études épidémiologiques et expérimentales ont associé le thé à tout un éventail d’effets bénéfiques pour la santé tels que la prévention des maladies cardiovasculaires, du cancer et de la mortalité. Une étude sur une population de japonais âgés a montré que la consommation de thé vert, mais pas de thé noir ni de thé oolong, était associée à une plus faible prévalence de troubles cognitifs. Une autre étude[1] a porté sur 957 chinois âgés vivant en communauté. Les chercheurs ont collecté des informations sur leur consommation de thé entre 2003 et 2005 et vérifié les cas de troubles neurocognitifs qui sont intervenus entre 2006 et 2010. Soixante-douze cas de troubles neurocognitifs ont été identifiés dans la cohorte. La consommation de thé a été associée à un plus faible risque de troubles neurocognitifs, indépendamment d’autres facteurs de risque. La réduction du risque de trouble neurocognitifs a été associée au thé vert comme au thé noir ou oolong. Cette étude montre que la consommation régulière de thé est associée à un plus faible risque de troubles neurocognitifs chez des chinois âgés. [1] Feng L et al., Tea consumption reduces the incidence of neurocognitie disorders : findings from the Singapore longitudinal aging study. J Nutr Health Aging 2016 ; 20(10) : 1002-1009. 0 PartagesPartagezTweetezPartagez 29 décembre 2016