Acide folique et grossesse La supplémentation des femmes en âge de procréer et des femmes enceintes en acide folique, une forme synthétique de folate, est une recommandation généralisée dans de nombreux pays. Un article[1] de revue a récemment fait le point sur les effets bénéfiques potentiels de cette supplémentation. La vitamine B9, que l’on appelle très souvent acide folique, du nom d’une de ses versions synthétiques, existe dans la nature sous différentes formes qui constituent le groupe des folatesLes folates appartiennent à la famille des vitamines B sont représentés par la vitamine B9. Le ju.... L’homme est incapable de les synthétiser et doit donc les trouver dans son alimentation et /ou prendre des compléments alimentairesLa directive européenne 2002/46/CE définit les compléments alimentaires comme des denrées alimen.... Réduit le risque d’anomalie de fermeture du tube neural chez l’enfant Les anomalies de fermeture du tube neural ont clairement été associées à un déficit en folatesLes folates appartiennent à la famille des vitamines B sont représentés par la vitamine B9. Le ju.... Il est maintenant totalement accepté qu’un apport adapté en folatesLes folates appartiennent à la famille des vitamines B sont représentés par la vitamine B9. Le ju... alimentaires est un facteur important pour diminuer le risque des femmes de mettre au monde un enfant avec un défaut de fermeture du tube neural. L’acide folique intervient dans la division cellulaire. Un déficit au moment de la phase décisive du développement du système nerveux embryonnaire, entre le 14e et 30e jour de grossesse, peut se traduire par des malformations graves du système nerveux. La prise d’acide folique n’est pas efficace à 100 % mais réduit le risque dans près de deux tiers des cas. Une recommandation trop peu suivie En France, près des trois quarts des femmes en âge de procréer ont des apports alimentaires en folatesLes folates appartiennent à la famille des vitamines B sont représentés par la vitamine B9. Le ju... inférieurs aux apports nutritionnels conseillés et 7 % d’entre elles présentent un risque de déficit. Pourtant, en 2010, 53,5 % des femmes en âge de procréer n’ont pas reçu d’acide folique. Pour les 40,3% de celles qui ont reçu une supplémentation, elle a été trop tardive par rapport aux recommandations dans 64 % des cas. Et, pour terminer, seulement 34,2 % des femmes ont reçu une supplémentation avant la conception. D’autres effets bénéfiques potentiels Une supplémentation en acide folique au cours de la grossesse semble également avoir d’autres effets bénéfiques et, notamment, accroître le poids de naissance de l’enfant, diminuer le risque de retard de croissance du fœtus et d’infections chez les mamans, améliorer les scores d’ApgarLe score d’Apgar permet d’évaluer la vitalité d’un nouveau-né au moment de sa naissance. Il... (évaluation de l’état de santé du nouveau-né), réduire le risque d’autisme… Il faut souligner que la supplémentation n’a pas d’effet immédiat et qu’il faut souvent huit à dix semaines de prise d’acide folique pour obtenir des niveaux suffisants à la prévention du risque d’anomalie du tube neural. Les principales sources alimentaires de folatesLes folates appartiennent à la famille des vitamines B sont représentés par la vitamine B9. Le ju... sont les foies, la levure alimentaire, le jaune d’œuf, l’échalote, les escalopes végétales à base de soja et certains aliments enrichis en vitamine B9 comme des céréales du petit déjeuner ou des biscuits. [1] Hind N Moussa et al., Folic acid supplementation : what is new ? fetal, obstetric, long-term bénéfits and risks. Future Science OA (2016) FSO 116. 0 PartagesPartagezTweetezPartagez 6 octobre 2016